lundi 20 décembre 2021

La nuit des reines

BELL, Alex. La nuit des reines. Bayard, 2021. 384 p.  ISBN: 979-1-0363-1178-9. 14, 90€

Résumé: 

Jude Lomax vit à Bâton Noir, cette ville où vampires, sorciers, sortilèges et humains se côtoient et où la magie (surtout noire), présente dans la vie de tous quotidiennement, est surtout au service des puissants. Musicienne et bagarreuse, elle essaye de garder la tête hors de l'eau en gagnant un peu d'argent pour s'occuper de son père, mutilé et handicapé depuis un accident.
Aujourd'hui est un jour particulier. La Reine Cojoue, Ivory Monette, doit être enterrée après avoir été sauvagement assassinée. C'est la fanfare de Jude qui doit accompagner la procession. Mais tout ne se passe pas comme prévu. A l'entrée du cimetière, une terrible poupée hurle. Une puissante magie est à l'œuvre.
Le lendemain, Jude découvre qu'elle est possédée par l'esprit de la morte. Ivory est furieuse et veut découvrir qui l'a massacrée pour pouvoir se venger. La jeune fille n'a pas le choix: si elle veut se débarrasser de la Reine, elle va devoir l'aider. Mais est-ce vraiment la seule chose que désire la morte?


Avis:

On est dans la Nouvelle Orléans: on y retrouve la musique, la place de la magie vaudou, les alligators, la chaleur et la moiteur... A cela s'ajoute la présence de créatures, d'esprits, de sortilèges, parmi lesquels évoluent des humains qui essayent de s'en sortir.

L'environnement décrit par A. BELL est dense, oppressant, fourmillant de détails... C'est même parfois un peu difficile de s'y retrouver: beaucoup d'informations en peu de pages. 

Un très bon moment de lecture mais pas aussi intense que je l'aurais cru. J'avais été emballée par Emmurées (chroniqué par Agathe ici) et je m'attendais à retrouver cette ambiance d'épouvante. Mais ici, il n'est pas question d'horreur mais plus de suspens et de fantastique. 

En bref: même si ce n'est pas un coup de cœur, j'ai apprécié ma lecture jusqu'au bout de l'histoire.


Thème: magie, thriller, meurtre, musique, Nouvelle-Orléans, enquête, vengeance

Niveaux: 4e, 3e et plus


Pauline G. (Chaumont)

Eden, fille de personne

COLOT, Marie. Eden, fille de personne. Actes Sud Junior, 2021. 256 p. ISBN : 978-2-330-15325-0(14,90 €).

Quatrième de couverture

À presque seize ans, Eden a déjà porté quatre noms de famille, vécu dans trois foyers sociaux et deux Etats de l'Ouest américain. Plusieurs existences dans une seule, toutes ratées. Alors qu'elle réclame son émancipation, son éducateur l'incite à s'inscrire dans une énième agence de ré-adoption. C'est reparti pour le cirque habituel : profil détaillé, photos enjouées et speed dating, afin de mieux se « vendre » auprès de parents potentiels. Cette fois, Eden est plus que jamais décidée à prendre seule en main son avenir, malgré le drame qui a bouleversé sa vie deux ans plus tôt. Parviendra-t-elle à tracer sa route et à trouver sa place au cours de cet été de la dernière chance ? 

Avis

Ce roman a été un véritable coup de cœur. Déjà, parce qu'Eden, l'héroïne, force l'admiration. Cette adolescente a du caractère, certes, mais également beaucoup de courage. Elle m'a émue, aussi, car elle doit vivre avec un terrible sentiment de culpabilité, lié à la noyade de sa demi-sœur, Ashley, survenue quelques années plus tôt. Un travail sur soi s'opère tout de même quand la jeune fille rencontre Elizabeth, la responsable du refuge pour animaux. J'ai d'ailleurs été marquée par les propos que lance cette dernière à l'adolescente, lors d'un entretien en tête-à-tête :« Tu n'es pas un brave toutou, Eden. Tu as la conscience et la lucidité qu'Hachiko n'avait pas. Même si tu te sens coupable, relève-toi ! Vis, vis, vis ! Le plus et le mieux que tu peux. La mort de ceux qu'on aime n'implique pas la nôtre » (p. 205). Les lecteurs touchés par un deuil seront sans doute sensibles à ce message… 

Ensuite, le roman m'a fait découvrir une réalité méconnue en France. Celle du système de réadoption des enfants, qui existe dans certains Etats américains. Vu d'Europe, il paraît assez incroyable, voire scandaleux. Mais outre-Atlantique, il vise à assurer le bien-être de l'enfant. D'une certaine façon, le roman pousse à s'informer sur ce fait de société. C’est d’ailleurs le visionnage d’un documentaire sur le sujet qui a incité l’auteure à écrire ce livre. 

Enfin, cette histoire rappelle à chacun ceci : malgré les épreuves qui émaillent la vie, celle-ci vaut la peine de se battre, de s’accrocher et de se laisser porter par des personnes lumineuses et bienveillantes.
A l’image du couple Knight, qui gagnera progressivement sa place dans le cœur d’Eden. 

Thèmes : adoption, deuil, foyer pour jeunes, adolescence, amitié 

Niveau : à partir de la 3e 

Aurélie F. (Chevillon)

lundi 13 décembre 2021

Annie au milieu


CHAZERAND, Emilie. Annie au milieu.  Sarbacane. 2021. 312 p. ISBN 9782377316953 (17 euros)
 

Résumé :  

Annie est différente, elle a un chromosome en plus. Elle est le rayon de soleil de sa famille dont elle est le centre d’attention , que ce soit pour ses parents ou pour son grand frère Harold et sa petite sœur Velma. 
Annie a 2 passions : Dalida et les majorettes. Elle fait partie d’une troupe qui prépare activement la future parade pour la fête du printemps de la ville, mais Annie est trop enjouée, trop « différente » pour l’entraineuse qui finit par l’écarter. 
La déception est immense mais c’est sans compter sur sa maman qui va tout faire pour redonner le sourire à sa fille et entrainer toute la famille dans une folle aventure. En effet, Annie défilera coûte que coûte, ils vont créer leur propre troupe de majorettes ou plutôt « barjorettes ». 
Toutefois, derrière cette bonne humeur familiale ambiante, Harold et Velma cachent leur mal être. Harold a un secret, il ne va plus au lycée. Depuis tout petit, la lecture est une véritable épreuve pour lui et il n’a jamais osé en parler. Il vit également une relation amoureuse avec Camille qu’il n’ose pas présenter à sa famille. 
Quant à Velma, elle se sent inexistante, transparente. Elle reste discrète et laisse toute la place à Annie qui accapare toute l’attention de sa mère qui a stoppé sa carrière d’architecte à sa naissance. La préparation du défilé de majorettes va permettre à cette famille de dévoiler des secrets, de communiquer et de se retrouver. 

Avis :  

Un roman choral pétillant et drôle. A travers les voix de Velma, Harold et Annie nous pénétrons l’univers de cette famille et nous nous attachons très vite au personnage d’Annie qui nous livre son quotidien avec ses propres mots : « L'infirmière Sylvie de l'UAT, elle dit souvent : " Le monde est une soupe. Et toi, Annie, tu es une fourchette. C'est aussi simple que ça." Ça veut dire on va pas ensemble le monde et moi. Velma, c'est une grande cuillère et maman c'est carrément une louche. Parfois ça me rend triste, parfois ça va. » 
Tous les membres de cette tribu sont attachants : le père, un peu dépassé, la maman dévouée corps et âmes, Annie et son univers, Harold et sa fragilité, Velma dont la force de caractère se dévoile au fil de l’histoire mais aussi et surtout la grand-mère Marie-Claire au tempérament volcanique et à la personnalité hors normes. 
Même si les problématiques s’accumulent (entre la différence, le deuil, l’homosexualité, la maladie…) l’histoire ne s’en trouve pas alourdie, et cela grâce au talent d’écriture d’ Emilie Chazerand. Un récit qui n’est pas sans nous rappeler parfois les films «  Little miss Sunshine » et « Le huitième jour ». 

Un trailer a été réalisé pour présenter le roman :

   

 Thèmes : Trisomie 21,  Différence,  Relations parents-enfants,  Homosexualité, Famille 

Niveaux : 4 e /3 e

Adeline L. (MDHM)

dimanche 12 décembre 2021

Nuit rouge

WIENER, Magali. Nuit rouge. Le Rouergue, 2021. 448 p. (14,90€). ISBN: 978-2-8126-2271-7 

 

Quatrième de couverture: 

Le soir de la fête de la musique, Rodrigues et Aurélie finissent ensemble. Pour lui, c'est le début de l'amour. Pour elle, c'est un viol. Face à la police et à la justice, ils doivent tout raconter. S'il veut avance, il doit mettre les mots justes. Si elle veut se relever, elle doit se livrer. [...] 

 

Avis: 

Il n'y a rien à ajouter à cette présentation. Tout est dit. Rodrigues est assommé, ne comprend pas ce qu'il lui arrive, ce qui lui est reproché. Pour lui, tous les signaux envoyés par Aurélie étaient au vert. Elle voulait la même chose que lui, il en est sûr. Aurélie, de son côté, est détruite, fracassée. Elle non plus ne comprend pas ce qui lui est arrivé. Rodrigues était juste un mec sympa, sans plus. Jamais elle ne lui a donné l'autorisation de faire ce qu'il a fait. 

L'histoire se déroule en trois parties: le point de vue de Rodrigues qui est bouleversant de sincérité, le procès et le point de vue d'Aurélie, percutant de douleur. Chacun doit apprendre à vivre avec son passé et avancer. Rodrigues va devoir accepter sa responsabilité, comprendre ce qu'il a fait et évoluer. Aurélie va devoir se reconstruire, réapprendre à faire confiance. 

Quel roman coup de poing sur le CONSENTEMENT! Magali WIENER transmet avec précision les points de vue des protagonistes. Elle s'est renseignée, s'est documentée: les procédures judiciaires, l'univers carcéral, le rôle des médecins, des éducateurs, des psychologues, des policiers, de la juge, du jury, de la famille... La douleur de chacun est authentique: le violeur, la victime, leurs familles respectives qui sont aussi dévastées... Tout est précis, juste, limpide. Tout est dit sur le consentement: s'il n'y a pas de oui clair, c'est que c'est non. 

C'est un livre à faire lire aux garçons , aux filles, à tous les adolescents! 

 Ce livre est une nouvelle vision du roman Carcérales (Milan, 2010), celui-ci s'arrêtait au procès. L'autrice a voulu donné la parole à Aurélie. Elle a aussi pu mettre à jour les différents éléments liés à la loi et à la justice des mineurs. 

 

Thèmes: viol, consentement, adolescence, relation entre jeunes, éducation à la sexualité, justice 

Niveaux: 4e, 3e, Lycée et jeunes adultes 

 

Pauline G. (Chaumont)

Le fracas et le silence

ANDERSON, Cory. Le fracas et le silence. Pocket (PKJ). – 2021. - 393 p. – ISBN : 978-2-266-30956-1 (18.9 €) 

Résumé : 

Le chaos. C’est ce que connait Jack, 17 ans, quand sa mère se suicide dans leur maison. La situation n’était déjà pas facile de son vivant, avec la pauvreté et les difficultés du quotidien, mais maintenant s’ajoute à tout cela la crainte de la séparation avec Matty, son petit frère adoré. Jack commence à chercher du travail mais sans succès, son nom étant définitivement associé à celui de son père, emprisonné. L’idée de retrouver la fameuse somme d’argent cachée par ce dernier, justement, commence à faire son chemin. 

Ava Bardem, de son côté, se sent différente de ses camarades. Elle l’est, d’ailleurs, à cause de l’éducation qu’elle a reçue : ne jamais s’attacher à personne, ne jamais faire confiance aux autres, ne pas se faire remarquer. Cette froideur et cette distance, elle les doit à son père, Victor, un malfrat violent et intransigeant, celui-là même qui a envoyé le père de Jack en prison. 

Quand Jack se tourne vers son oncle en désespoir de cause, sa vie bascule : piégé par l’oncle en question (lui-même surveillé par Victor Bardem, qui recherche lui aussi l’argent), roué de coups, à bout de forces, il parvient à retourner chez lui après une journée d’horreur. Matty, seul à la nuit tombée, n’a pas appelé la police comme prévu mais a préféré appeler Ava (dont il a trouvé le numéro sur un livre de son frère). 

Celle-ci vient naturellement aider les deux frères. Recoudre une plaie, elle sait faire : son père le lui a appris, dans sa longue carrière de criminel les occasions n’ont pas manqué. Faire des courses pour nourrir les deux orphelins, elle peut : elle a de l’argent. Les emmener loin de leur domicile, elle peut aussi, elle a sa propre voiture. Jack n’apprendra que plus tard qui est réellement Ava. En attendant, pour cette dernière, les questions se multiplient : quelle attitude avoir face à son père ? Comment lutter contre l’attirance qu’elle ressent pour Jack ? Doit-elle vraiment lutter, après tout ? 

 
Avis : 

Un thriller haletant doublé d’une histoire d’amour émouvante et attachante. Il faut avoir le cœur bien accroché pour suivre cette course poursuite violente, qui ne laisse aucun répit à son lecteur. La nature est également très présente dans le récit (l’action se déroule dans l’Idaho) mais ce n’est pas pour autant que l’on gagne un peu d’air dans le déroulement des événements. À souligner, la construction du récit qui peut parfois être un peu déroutante : les chapitres alternent, du moins au début, l’histoire de Jack et celle d’Ava, sans forcément respecter une chronologie linéaire. Les réflexions d’Ava, en italique, ponctuent la lecture et peuvent perdre parfois le lecteur, du moins au début du récit. 

Paru également en collection adulte (chez un éditeur différent), ce roman noir est à réserver je pense aux grands adolescents et aux jeunes adultes, de par les thèmes évoqués mais aussi par sa construction littéraire. 


Thèmes : Criminalité Fuite, course poursuite Fratrie 

Niveau : Lycée 


Christine B. (Nogent)

vendredi 10 décembre 2021

Les mots fantômes

MOITET, David. Les mots fantômes. Didier Jeunesse. 2021. 213 p. ISBN : 978-2-278-10059-0 (15.90€)

Résumé : 

La mère d’Eliott est retrouvée morte à son domicile et l’enquête a conclu à un suicide. Eliott, lui, est persuadé que sa mère ne s’est pas donné la mort, malgré les apparences. Il va bientôt faire la connaissance de Lilas, une jeune fille de son lycée qui elle, est victime d’hallucinations effrayantes. Lorsque Lilas comprend que la femme qui la terrifie lors de ses « crises », n’est autre que la mère d’Elliott, elle va tenter de faire la lumière sur cette histoire, tout en cherchant à comprendre également ces étranges symptômes. 

Lors d’une visite chez le psychiatre qui la suit, elle rencontre un jeune garçon qui va la mettre sur la voie, et par la même occasion permettre à Eliott de découvrir ce qui est véritablement arrivé à sa mère. 

Tous deux se lancent dans une enquête qui pourrait bien les mettre eux aussi en danger ! 


 Avis : 

Roman fantastique doublé d’un thriller, « Les mots fantômes » décrit le double parcours d’un garçon hanté par la mort suspecte de sa mère, et d’une fille qui cherche à faire la lumière sur un don héréditaire que sa famille met toute son énergie à cacher. 
Le récit est bien mené, dynamique, sans temps morts, et les personnages sont touchants (en dehors de l’odieux Charles, le « méchant », qui a un rôle non négligeable dans cette histoire, et qui est parfois un peu caricatural). 
J’ai aussi apprécié l’entraide entre les deux héros, et la façon dont chacun d’eux s’implique dans l’histoire de l’autre : Lilas s’investit dans le projet d’Eliott et l’aide à découvrir ce qui est arrivé à sa mère, tout comme Eliott participe à la quête familiale de Lilas qui tient à savoir pourquoi sa grand-mère a été isolée du reste de la famille et pourquoi sa mère s’assomme de médicaments et esquive toutes les questions que la jeune fille lui pose. 
Mention spéciale, aussi, pour la thématique sociétale d’actualité qui a son importance en fin d’ouvrage. 


Thèmes : Folie Deuil Amitié Paranormal 

Niveau : 4è – 3è 

Christine B. (Nogent)

jeudi 9 décembre 2021

La - Gueule - du - Loup


PESSAN, Éric. La-gueule-du-loup.  L’École des loisirs. – 2021. - 179 p. – ISBN : 978-2-211-31240-0 (14 €) 
 
Résumé :
 
La-gueule-du-loup… quel nom charmant pour un lieu-dit ! C’est pourtant à cet endroit, et non à Nantes où ils vivent habituellement, que la famille de Jo (Joséphine) a décidé de se confiner en cette année de pandémie, sans le papa, infirmier, qui travaille.
 
La maman compte beaucoup sur Jo pour s’occuper de son petit frère Nono (Noham) alors qu’elle-même tente de rendre habitable cette maison. Maison qu’elle connait très bien puisqu’elle a grandi là, avec ses parents et son frère. Or la demeure est restée « dans son jus » : papiers peints décollés et démodés, plomberie aléatoire, électricité colérique, rien n’est très accueillant pour cette mise au vert ! 
 
Très vite Jo remarque des événements étranges : une peluche qui disparaît, des bruits de pas, le soir, au-dessus de sa chambre, un animal retrouvé mort dans la grange… et la mère de famille qui élude toute question sur son enfance et qui semble se refermer sur elle-même. 
 
C’est à la lecture d’un livre appartenant à sa mère que Jo va découvrir un terrible secret de famille… 
 
 
Avis : 
 
Si j’ai très vite accroché au style de ce roman, j’avoue avoir eu un petit doute en découvrant les étranges phénomènes qui se déroulent dans cette maison. Encore un récit fantastique ? Non, il ne s’agit pas ici d’un roman axé sur le surnaturel ou l’horreur (enfin si, mais pas celle à laquelle on pense au premier abord), mais bien d’un événement qui s’est déroulé plusieurs années avant la naissance de la narratrice, et qui a laissé des traces. 
 
J’ai beaucoup apprécié la montée en pression de cette jeune fille qui va finir par découvrir le fin mot de l’histoire à propos de sa mère, de son oncle, et de ses grands-parents décédés deux ans auparavant. 
 
Tout d’abord partagée entre un quotidien vraiment peu ordinaire et des cours à distance qu’elle bâcle rapidement avant de décider d’écrire des sonnets un peu « naïfs », comme elle le reconnait elle-même, prise ensuite entre le désir de protéger son frère et celui d’aider sa mère, Jo s’éloigne de jour en jour de ses amis qui semblent avoir des centres d’intérêt qu’elle ne partage plus, bref c’est une héroïne attachante et fort sympathique au cœur d’un récit familial bien tourmenté. On se surprend même à souffler un peu avec Jo quand celle-ci va faire son footing dans les bois environnants ! 
 
Une ambiance glauque, malsaine, entrecoupée d’un récit avec une deuxième voix que l’on n’identifiera qu’à la fin du récit, et où les comptines sur le méchant loup – qui peuvent mettre le lecteur sur la voie assez vite finalement – ne prennent tout leur sens qu’une fois le livre refermé. 
 
Thèmes : Secret de famille,  Inceste 
 
Niveau : 3ème 
 
Christine Bretton (Nogent)

mardi 7 décembre 2021

Dernière ronde pour 2021

 Notre dernier rendez-vous en 2021 se tiendra demain, 8 décembre, à 14h, toujours à la librairie Apostrophe.