vendredi 22 novembre 2024

La bête et Bethany

Jack Meggitt-Phillips & Isabelle Follath. La bête et Bethany (T.1) / Bayard Jeunesse. 2022. 249 p. ISBN : 979-1-0363-2914-2 (15.90€) 

Résumé : 

Ebenezer a 511 ans et se porte comme un charme. On ne lui donne d’ailleurs guère plus de 30 ans. Pourquoi ? Parce que le monstre qu’il héberge dans sa riche demeure est aussi son fournisseur d’élixir de longue vie, qui lui permet une éternelle jeunesse. 

Or ce monstre est de plus en plus exigeant. Car la « bête », puisque c’est ainsi qu’Ebenezer l’appelle, ne fournit l’élixir qu’en échange d’un repas. Elle mange tout, objets, animaux, n’importe quoi, mais elle en vient à demander un enfant. Son dernier repas, un rare perroquet violet qui faisait la fierté du marchand d’oiseaux, a été dévoré beaucoup trop rapidement. Maintenant elle veut un enfant, de la chair fraiche et bien dodue, et Ebenezer est bien obligé d’accéder à sa requête s’il veut continuer à vivre en forme ! 

Très vite il part à la recherche de l’enfant idéal et se tourne vers l’orphelinat. En effet, quoi de mieux qu’un enfant que personne ne réclamera ? La directrice de l’orphelinat, la revêche Mlle Frizelyflop, est ravie de lui confier Bethany, une petite fille au fort caractère qui lui tient tête un peu trop souvent, ne cesse d’importuner ses camarades et surtout se moque des punitions qu’on peut lui donner. 

De retour à la maison, Bethany multiplie les bêtises et Ebenezer a du mal à la faire approcher de la bête. Il finit par convaincre cette dernière que la petite fille doit grossir un peu pour être meilleure à déguster, et fournit toutes les pâtisseries qu’elle veut à Bethany. Mais le stratagème ne fonctionne pas longtemps et la bête commence à s’impatienter... 

 

Avis : 

Un roman aux allures de conte, où le fantastique se mêle à l’aventure. On y découvre la relation entre un adulte assez détestable et une petite fille qui l’est tout autant (du moins dans les premières pages !). Évidemment les liens entre Ebenezer et Bethany vont évoluer, mais le suspense reste entier jusqu’aux dernières pages car on se demande bien jusqu’où l’auteur va nous entraîner. 

C’est le premier tome d’une trilogie, qui se lit très facilement et devrait plaire dès la 6è. C’est drôle, attachant, loufoque et joliment illustré (notamment avec cette mâchoire énorme sur la couverture, miam). Personnellement j’ai vraiment hâte de connaitre la suite des péripéties de ces deux héros. Trois, pardon, n’oublions pas la bête. 


Thèmes : Potion magique  Monstre Enfance / Famille 

Niveau : 6è – 5è 

 

Christine Bretton (Nogent)

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